La
conception des modes digitaux pour les HF doit prendre en compte les effets
que l’Ionosphère a, à la fois en termes de propagation et de la façon
dont elle distort les signaux.
L’ionosphère est une
influence prise en compte par tous les ingénieurs en transmissions radio et
les Radioamateurs. Elle affecte en tour premier la HF mais ses effets se font
ressentir des LF aux VHF. En VHF et au-dessus d’autres effets apparaissent,
tels que les couloirs troposphériques, les rebonds sur des météores et des
avions, les effets de canyon,
picket fencing, et une foule d’autres effets. La VHF et l’UHF sont
également le domaine des communications par satellite et par rebond sur la
lune, avec rotation fading,
libration
et motion doppler effects.
Cet article n’a pas pour but de faire un
traité sur l’ionosphère mais d’aborder certains effets qui ont un
impacte significatif sur la conception d’un mode digital. En premier, les
diverses gammes de fréquences et leurs caractéristiques seront décrites,
suivies par une description de chacun des effets les plus significatifs et
comment ils peuvent être surmonter - surtout par MFSK 2000 bien sûr!
En LF,
la réception des signaux est caractérisée par des variations lentes
saisonnières et diurne
de la force du signal et par une phase très stable
.
Les signaux suivent la courbe de la terre, ils ne sont donc pas affectés de
manière importante par les réflexions ionosphériques. De temps à autres,
tard dans la nuit par exemple, du fading (interaction entre l’onde de sol et
l’onde réfléchie par l’ionosphère) peut apparaître.
Les LF sont pollués par le bruit d’origine
humaine, surtout TV, motor and
power noise.
Les MF
et les HF
jusqu’aux environs de 5 MHz ont de courte portée (onde de sol) durant la
journée suite à l’absorption de l’onde du ciel par la couche D. This
area of low ionisation levels mais à haute densité d’ions est
rapidement activée au levé du soleil et blankets
l’onde arrivant du ciel (à patir des couches E et F). La nuit, la
couche D s’évanouie rapidement ce qui permet aux ondes se propageant vers
le ciel de pénétrer l’ionosphère. Une portée de plusieurs milliers de km
voir parfois plus est alors atteinte comme le signal est maintenant capable de
rebondir off the higher couches ionisées. Pendant la nuit,
la force des signaux est très élevée, mais la force du bruit atmosphérique
(éclairs) l’est autant, et ils voyagent sur de longues distances. Ces
fréquences sont un réel défi pour la transmission et la réception en
digital.
This area
is affected by man-made noise, surtout
durant la journée, et par le bruit statique des éclairs durant la nuit.
Parce que modes de propagation de l’onde vers les couches ionosphériques
peuvent être nombreux, leurs interactions avec l’onde de sol, aboutissent
à un fading très fort et à des variations significatives dans les délais d’arrivé
du signal. La réception est
également sérieusement affectée par les interférences provenant d’autres
signaux radio.
La portion de 5 à 30 MHz
est généralement considérée pour être l’espace où les communications
à longue distance sont les meilleures. Cet espace est fortement affecté par
la réflexion ionosphérique, so
de multiples "rebonds" et both short and long paths can be effective. Les signaux Short
path suivent en géneral the
obvious "great circle" route entre les stations. Long path
generally takes place in the evening, travelling on a reciprocal path, through
the night-time ionosphere qui est généralement plus stable.
Les HF sont fortement affectées par l’activité
du soleil qui ionise the many
reflective couches sur une base quotidienne. Cette ionisation varie
avec l’activité solaire à court terme et avec un cycle solaire de 11 ans.
Quand le soleil est très actif (pendant un orage solaire), la propagation HF
peut disparaître pendant plusieurs jours. Durant un minimum activité
solaire, la propagation ionosphérique est généralement limitée to single hop range à moins que des trajectoires de propagation
inhabituelles apparaissent.
L’ionisation des couches réfléchissantes
varie avec l’altitude, l’heure du jour et la latitude. Une forte
concentration d’ions aux pôles et la variation en concentration durant la
journée mènent à des changements relativement rapides dans l’index refractive, modulant la phase, la fréquence et l’amplitude
des signaux à la fois de manière prévisible et aléatoires (bruit) (diurnal
rising or lowering reflective height).
Le bruit atmosphérique des orages est un
problème sur les lower end
des bandes HF. Des signaux ténus sont un problème plus important at
the upper end tandis que toutes les HF subissent les effets du fading
et du doppler. La réception des fréquences HF les plus populaires est
également sérieusement affectée par les interférences provenant d’autres
signaux radio
A part de rare
occurences of sporadic E et des effets such
as Trans-equatorial ducting, les effets ionosphériques are
few sur les VHF, et non-existent sur les UHF.
La propagation guidée par l’inversion
de température de la troposphère,
est
common, but unlike ionospheric reflection, c’est un effet de
"lentille", like a
light pipe, plutôt qu’un effet reflective. Les signaux VHF et UHF sont caractérisés par une phase
stable lorsque les communications avec l’onde de sol sont employées.
Les communications par satellite souffrent
des brutals (mouvement induced)
doppler frequency shifts. Les rebonds sur la lune sont altérés par
"libration fading" qui affecte la phase et l’amplitude
des signaux arrivant de la lune. Les effets du fading et polarisation
rotation sont à noter sur les signaux satellite et terrestres. La
réflexion à partir d’autres objets cause des évanouissements aléatoires
et souvent très profonds. Lorsque l’émetteur ou le récepteur est en
mouvement, ou qu’un large objet se déplaçant (comme un avion) crée un
trajet de réflexion, ce fading est rythmé par la vitesse dépendant de la
longueur d’onde du signal (parfois appelé the
picket fence effect").
Ayant discuté des
propriétés des diverses fréquences sur lesquelles les Amateurs souhaitent
communiquer, nous devons considérer les problèmes qui vont s’opposer aux
essais pour rentrer en communication, qui font bien entendu partie de la stratégie de conception pour les modes digitaux. Certains
dépendent des propriétés de l’ionosphère abordées ci-dessus, tandis que
les autres proviennent de l’activité humaine ou des limitations de la
technologie :
Concevoir un
mode digital pour résoudre tous ces problèmes est une commande importante!
Comme il n’est pas
possible de créer un mode de transmission de données pour tout faire sous n’importe
quelles conditions, les modes sont en général conçus pour répondre à des
applications spécifiques sous les conditions de propagation les plus
probables. Voici certaines applications utilisées par les Amateurs:
C’est sur cette dernière catégorie
"Discussion" que nous allons nous concentrer.
Spécifications
Typique d’un Mode "Discussion" pour les HF |
|
1. Bruit Continu
Le
meilleur moyen de contrer le bruit continu est de limiter la bande passante du
signal. Une autre méthode est d’employer une technique qui est immunisé au
bruit, telle que le FSK et sutout le PSK. L’utilisation de systèmes
corrigeant les erreurs est très utile pour réduire les effets du bruit. Les
méthodes comme le FAX, la SSTV et le Hellschreiber sont relativement
tolérant au bruit parce que l’œil est capable de reconnaître facilement
des formes et de ne pas prêter attention au bruit.
2. Bruit Intermittent
A
la différence du bruit continu qui affecte le signal tout le temps, le bruit
intermittent est caractérisé par des explosions intermitenttes d’énergie
si larges qu’elles saturent le récepteur et causent la perte de données.
Les systèmes asynchrones sont sérieusement
affectés par un tel bruit puisqu’il provoque la perte du synchronisme. Les
systèmes les plus simples (tel que le RTTY) laissent carrément passer les
erreurs provoquées par le bruit intermittent et ils acceptent la perte totale
et occasionnelle de la synchronisation. Le bruit intermittent peut être très
bien géré en utilisant des systèmes corrigeant les erreurs, surtout si un
entrelaceur est utilisé pour répartir la perte des bits de données à
travers plusieurs caractères, réduisant ainsi la charge de la correction d’erreurs
instantanée.
3. Fading et Signaux
Faibles
Un
système avec un bon AGC ou une bonne plage dynamique sera efficace
contre le fading (changements lents dans la force du signal ou changements
plus rapides en raison de l’annulation des multiples trajets). Les systèmes
comme le PSK qui sont indépendants de l’amplitude du signal sont également
très efficace.
4. Réception
Multi-trajets
Bien
que la réception multi-trajets puisse provoquer l’annulation du signal et
en conséquence du fading, le plus gros problème est que les diverses
composantes du signal peuvent arriver à des moments différents de manière
importante, à cause des différentes distances des trajets. Il n’est pas
inhabituel que deux trajets différents diffèrent d’un délai de 5 à 10
ms, ce qui peut peut représenter une proportion significative de la durée d’un
bit. Comme chaque élément disparaît ou se renforce, les données peuvent
être distordues et les durées modifiées, ce qui interfère dans la
reconnaissance correcte des bits de données. A 50 bauds, 5 ms représentent
25% de distorsion.
Une des
meilleures parades aux problèmes multi-trajet est d’utiliser une rapidité
de modulation très basse. Le MFSK est idéal à cet égard. Par exemple, à
10 bauds, typique des systèmes MFSK, une erreur d’un délai de 5 ms
représente seulement 5% de distorsion. Les systèmes PSK avec une détection
asynchrone (le PSK-Hell est le seul exemple connu) s’en accommodent plutôt
bien mais les modes PSK à démodulation synchrone conventionnelle comme le
PSK31 s’en tirent mal avec de mauvaises trajectoires multiples, qui est
très courant sur les bandes basses HF pendant la nuit. Le diagramme suivant
illustre les trajectoires multiples et autres effets. L’ionosphère n’est
pas un miroir parfait, et en plus
des différentes longueurs des trajets et par conséquent des temps de vol, il
y a un délai considérable at
the reflective layer puisque l’indice de réfraction et donc la
vitesse des ondes radio changent.
Une illustration
de trajectoires multiples, de fading selectif et des effets doppler.
5. Fading
Sélectif
Le
fading est un problème particulièrement insidieux puisqu’il dépend de
plusieurs composantes difficiles - signaux faibles et par conséquent le
bruit; le fading selectif
qui provoque la distorsion de la forme des impulsions et certaines variations
du niveau des fréquences et des délais d’arrivé différents. Comme cela
apparaît dans le diagramme ci-dessus, plusieurs signaux avec des délais
complètement différents et donc avec des phases aussi différentes peuvent
arriver sur le récepteur et provoquer l’annulation ou l’augmentation de l’un
ou l’autre. La disparition peut être très brusque, éliminant ou
affaiblissant une portion étroite de fréquences à l’intérieur du signal.
L’image suivante du spectrogramme est un exemple classique de cet effet. Le
signal a une largeur exacte de 1 kHz (une transmission MT63 provenant de
VK2DSG sur 14 MHz), et les lignes blanches en diagonale à travers l’image
sont les effets de trajectoires multiples occasionnés par annulation selective
à l’intérieur du signal. L’échelle horizontale du temps est d’environ
10 secondes.
Un signal MT63 avec du
fading selectif
Le meilleur
moyen de contrer ce problème est d’employer un système à bande étroite
très sensible avec une rapidité de modulation très lente. Le PSK31 est un
exemple moderne d’un tel mode. Le Hellschreiber (Feld-Hell et PSK-Hell) est
aussi très efficace. Le MFSK est également très bon à cet égard, pourvu
que la détection de chaque porteuse soit indépendante des autres ou que le
système puisse s’accommoder du fait que certains symboles soient manquants
(en utilisant par exemple un système de réduction d’erreur).
6. Modulation
Doppler Ionosphérique
L’ionosphère
est toujours en mouvement. C’est illustré dans le diagramme further
up cette page. Comme la terre tourne, les couches polarisées changent
en hauteur over
centaines de kilomètres, et leurs densités d’ions et leurs indexes de
réfraction changent aussi. Ainsi
la hauteur réelle de la couche
réfléchissant peut move
at speeds up to centaines de km/hr, vitesse parfaitement suffisante
pour alter the frequency slightly, although at least reasonably
predictably.
L’ionosphère,
particulièrement dans les régions près des pôles, peut être perturbée
surtout par l’activité solaire, et cette variation aléatoire des
propriétés de réfraction, comme les vagues dans l’océan, cause
malheureusement une modulation importante et aléatoire de la phase, la
fréquence et de l’amplitude des signaux. L’effet est bien sûr plus
remarquable sur les trajectoires traversant les pôles, comme par exemple le
long trajet entre la Nouvelle Zélande et l’Australie avec l’Europe. C’est
surtout un problème avec les modes PSK mais cela n’affecte pas tous les
modes de la même façon.
7. Signaux
Interférents
Beaucoup
d’interférences (Morse ou SSB) sont de nature impulsionnelles et peuvent
être contrées par des systèmes conçus pour supporter ce bruit intermittent.
Les porteuses et les interférences répétitives et continues sont difficile
à éliminer. Le meilleur moyen d’y arriver est d’utiliser des systèmes
à haute redondance et à large bande comme le multiplexage par division de
fréquence (Orthogonal Frequency Division Multiplexing ou
OFDM) ou la modulation par étalement de spectre (Spread
Spectrum ou SS). Un codage de réduction d’erreur peut s’avérer
être très efficace sur ce type d’interférence si le signal est réparti
de sorte qu’une seule partie du soit interférée. Le MT63 est un exemple de
ce type de stratégie, étalement dans le temps pour limiter les effets des
bruits impulsionnels, et répartition en fréquence pour limiter les
interférences des porteuses.
8. Dérive et Ecart
Doppler
Ce
problème signifie essentiellement que le signal reçu n’est pas accordé de
façon optimale. Bien sûr les systèmes à bande étroite sont plus
influencés. Le PSK ne tolère aucune dérive même la plus petite, tandis que
le FSK est plus tolérant. Le MFSK n’est pas très tolérant, puisque le
signal dérive rapidement à l’extérieur des filtres des canaux étroits. L’AM
et les modes à bande large sont mieux. Le Feld-Hell, qui est un système de
modulation AM, s’en tire très bien avec les liaisons satellite combinant sa
bonne immunité au bruit avec une tolérance intense au mauvais accord.